vendredi 26 mai 2017

La naissance, ce traumatisme


Quand on y pense, ce n’est déjà pas facile pour nous de mettre au monde, mais pour l’enfant à naître, quel traumatisme! 
 Quand on y pense, bébé passe 9 mois dans notre ventre. Tout est humide, chaud et sombre. Il n’a pas à se casser la tête à respirer, ni manger, le placenta fait tout pour lui. Le bruit de notre cœur est constant pour le rassurer ainsi que notre voix. 

Quand on y pense, à l’accouchement, il se retrouve écrasé, poussé hors de son cocon douillet. Tout d’un coup, une lumière aveuglante l’accueille suivie d’un grand froid sur la peau. On libère sa bouche et ses narines et tout d’un coup, la première bouffée d’air entre dans ses poumons, BAM! il doit respirer par lui-même. 

On l’enroule dans une couverture sèche et arrive la faim. Ce qu’il n’avait jamais ressenti, pauvre bébé. Le bruit ambiant n’est plus le même, il n’entend plus notre cœur et les sons ne sont plus flous, mais intenses. 

Je comprends le premier cri, quel traumatisme de naître! Une chance qu’à la sortie, maman et papa sont là.




Aucun commentaire:

Publier un commentaire