Aujourd’hui, je vous amène dans le passé. Je veux vous parler de mon 2e accouchement. Celui de ma PetitePoupée.
Pour commencer, ma date prévue d'accouchement était le 10 Mars 2011. Malheureusement, cette grossesse fut moins rose que la première. J'ai eu plusieurs « up and down » et beaucoup de stress. J'ai eu des contractions ainsi que des pertes de sang à 18 semaines de grossesse. Je me présente alors à l'urgence et me fais dire que tout est beau. Les semaines passent et les petits bobos augmentent! Malheureusement, j'ai encore des pertes de sang. Je dois donc en faire le moins possible.
Au mois de décembre, je vais voir mon médecin de famille puisque j'ai des idées noires. Ce qui me tenait la tête froide, c'était lorsque je sentais ma petite puce bouger. Mon médecin de famille m'a référée à une psychiatre que j’ai commencé à voir en janvier 2011.
C'est à ce moment que tout a basculé!
À la fin de mon rendez-vous avec la psychiatre, qui était dans l’hôpital, je me suis dirigée vers l'ascenseur. Je saignais abondamment, en fait, c'était une rivière. Je suis retournée la voir en panique. Elle a appelé l’urgence, j’y ai été transportée rapidement. Les infirmières et le médecin ont fait toutes les vérifications. J’ai été transférée au Centre Mère-Enfant. Mon gynécologue était présent, il s’apprêtait à faire une opération. Il a vérifié le col: dilaté à 2cm. Mon gynécologue m'annonce alors que je vais avoir une césarienne d'urgence.
Tout s'écroule autour de moi!
Ma PetitePoupée est arrivée le 10 janvier 2011, à 31 semaines et 4 jours, elle pesait 3 lbs et 14 oz et mesurait 16 ½ po. J'étais en hémorragie à cause d'un décollement placentaire et 40% du liquide amniotique était du sang. J’ai été endormie pour qu’elle naisse.
Après sa naissance, elle a été transportée en ambulance au CHUL à Qc. J'ai pu la voir et la prendre pour la première fois, seulement 4 jours après sa naissance. C'est très dur pour le cœur d'une mère de ne pas pouvoir prendre son enfant, faire le peau à peau, admirer sa beauté.
J’ai été très chanceuse d’être à l’hôpital lorsque c’est arrivé. Si j’avais été en voiture ou ailleurs, ça aurait pu être fatal pour elle … et pour moi.
XOXO
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